Par : jamas

Ouais, là C.A. a pris un échantillonnage trié sur le volet.
La majorité des comportements n’est pas celle-là.
La majorité des comportements consiste chez les maires à inverser la logique de bon sens.
C’est à dire que les maires prétextent des besoins qu’ils créent à leur envi pour augmenter les impôts au delà de la hausse du coût de la vie (et des salaires des contribuables).
 »Ah ben, vous comprenez mon bon monsieur, cette année on a prévu de faire ceci ou cela, alors pour le financer, il faut qu’on augmente les impôts de 4, 5, 6, 7 % sinon on pourra pas faire ».
Voilà le vrai discours pervers de la plupart des élus locaux.
C’est vécu d’expérience ; j’ai été conseiller municipal dans les années 90.
pendant ce temps là, le salarié, lui, ne peut pas aller dire à son patron :  »ah ben, cette année, j’ai prévu de faire ceci ou cela, alors vous comprenez, il faudrait m’augmenter de 4,5,6,7%. »
Et voilà comment les dépenses publique locales augmentent au delà du raisonnable : tout simplement.
Les élus locaux n’ont pas à augmenter d’année en année les impôts locaux. Ces taux doivent être stables ou baisser.
En outre il faut savoir de la direction centrale des impôts foncier augmente déjà, en préalable au vote communal, chaque année à hauteur de l’inflation, les bases locatives prises en référence pour le produits des taxes de collectivités locales. cela est diffusé pour information auprès des conseillers municipaux avant leur vote.
Et comble du culot, combien de municipalités, et certainement idem pour les département et régions, augmentent les impôts locaux pour tenir compte de l’inflation alors que cela a déjà été fait en préalable. On table bien souvent sur l’ignorance des votants.
Au final c’est la double peine pour les contribuables.
Alors les maires qui ont des airs de premiers communiants avec la main sur le cœur, je me méfie.